MORT D'OUSSAMA BEN LADEN

Publié le par David THÉODORE - Journal de l'actu

Le président Barack Obama a annoncé, à 5H36 heure de Paris, la mort de Ben Laden par les forces armées spéciales américaines au Pakistan. C'est dans une résidence d'Islamabade que, celui qui fut l'ennemi public N°1, mondial et américain en particulier, qui avait le symbole du début du déclin des État-Unis a été tué. Pour rassuré les américains, une photo du cadavre de Ben Laden est diffusé.

 

 

 


 

 

 

Depuis le mois d'août, les services secrets américains avaient traqué Ben Laden au Pakistan. Suite à une traque très poussée l'attaque a été lancée, non sans mal. Au bout de 40 minutes d'intenses combats, Ben Laden, mais aussi deux autres hommes dont son fils et sa plus jeune femme sont tués.

 

Si le symbole d'Al Quaïda que fut Ben Laden a été éliminé et offre un immense soulagement, il n'empêche que cela ne reste que la mort d'un symbole. Car en effet, le cerveau d'Al Quaïda, son numéro deux , Ayman al-Zawahiri, est bien vivant et c'est lui qui est commande en réalité. De plus, il faut bien rappeler que cette organisation, est composée de nébuleuses. Autrement dit, un tas de petits groupuscules armés autonomes qui suivent comme "fil rouge" le combat contre l'occident. C'est par exemple le cas d'Aqmi. C'est pourquoi, même si on craint toujours des représailles, on ne sait toujours pas les conséquences de cette mort. 

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C'est pourquoi, le combat contre le terrorisme en général, contre Al Quaïda et ses groupuscules va continuer car seul un symbole, le porte-parole d'Al Quaïda est mort (ce qui a pris 10 ans aux américains). Aussi, ne nous attendons pas à une fin d'Al Quaïda pour autant donc.

 

La mort d'Oussama Ben Laden met en évidence, l'ambiguïté de l'allié qu'est le Pakistan. Ce dernier, contraint d'aider les forces alliées, n'a à aucun moment donné d'informations sur l'établissement de Ben Laden à Ilsamabade, qui plus est dans une banlieue huppée où l'élite pakistanaise va se ressourcer (qui correspondrait à une sorte de "Cannes" chez nous).Il paraît évident que des acquaintances locales voire gouvernementales pakistanaises.

Publié dans International

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